Givre

Oh ! qu'il a fait froid cette nuit ! Mes petits se sont blottis contre moi et nous nous sommes communiqué notre chaleur...

Et ce matin, à l'aube, avant que le soleil ne se lève, les Pyrénées se sont auréolées d'un rose tendre qui se diluait dans le bleu très pâle du ciel.

Et les ombres dissipées, le paysage est apparu, blanchi par la première gelée.

Mes petites nanas se sont fait un plaisir de renifler la terre encore dure avant de commencer à creuser ici et là, laissant une bonne odeur d'humus envahir leurs narines et les miennes.

Un temps à ne pas mettre un chat dehors.....sauf pour essayer d'attraper les oiseaux familiers venant se restaurer dans les mangeoires dispersées dans les arbres....

Mais pour mes toutoutes, le temps idéal pour courir dans les feuilles ratatinées par le gel qui craquent sous les pattes.

L'hiver s'installe doucement....

La tendresse en chanson

L'inoubliable Bourvil et cette merveilleuse chanson "la tendresse" (avec l'intégralité des paroles)


Et les paroles reprises par Marie Laforêt :

On peut vivre sans richesse

Presque sans le sou

Des seigneurs et des princesses

Y´en a plus beaucoup

Mais vivre sans tendresse

On ne le pourrait pas

Non, non, non, non

On ne le pourrait pas

On peut vivre sans la gloire

Qui ne prouve rien

Etre inconnu dans l´histoire

Et s´en trouver bien

Mais vivre sans tendresse

Il n´en est pas question

Non, non, non, non

Il n´en est pas question

Quelle douce faiblesse

Quel joli sentiment

Ce besoin de tendresse

Qui nous vient en naissant

Vraiment, vraiment, vraiment

Dans le feu de la jeunesse

Naissent les plaisirs

Et l´amour fait des prouesses

Pour nous éblouir

Oui mais sans la tendresse

L´amour ne serait rien

Non, non, non, non

L´amour ne serait rien

Un enfant vous embrasse

Parce qu´on le rend heureux

Tous nos chagrins s´effacent

On a les larmes aux yeux

Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...

Dans votre immense sagesse

Immense ferveur

Faites donc pleuvoir sans cesse

Au fond de nos cœurs

Des torrents de tendresse

Pour que règne l´amour

Règne l´amour

Jusqu'à la fin des jours

"On peut vivre sans richesse, presque sans le sou........"
mais un coeur de pauvre est un coeur riche qui déborde souvent de tendresse

Tendresse.....

En principe, au commencement, il y a la tendresse maternelle......

Et celle qui règne au sein de la fratrie dans une même portée

Certains oiseaux comme les Inséparables ne peuvent vivre qu'en couple.....

Et il y a la tendresse parfois inattendue, spontanée.....
      celle qui unit un grand et un petit, le petit trouvant chez le grand
      la  protection dont il a besoin, dans un climat de confiance, où le
      bien-être est communicatif

La tendresse spontanée vient de deux coeurs qui se rencontrent..Elle ne s'explique pas. Elle vient d'un élan du coeur. Le bonheur tient à si peu de choses...

Il suffit d'ouvrir son coeur et de le laisser parler......

Et, pour aimer....

 JE N'AURAI PAS LE TEMPS  (Michel Fugain)

Je n'aurai pas le temps
Pas le temps

Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant

Je n'aurai pas le temps
Pas le temps

De visiter
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans

Je n'aurai pas le temps
De tout faire

J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœur
Et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court
C'est bien trop court

Et pour aimer
Comme l'on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même en cent ans

Je n'aurai pas le temps
Pas le temps

Je n'aurai pas le temps
Pas le temps

Pensées du soir.....

                                             Il y a...

... tant de fleurs à cueillir et tant de larmes à essuyer...
tant de matins à contempler et tant de chagrins à consoler
....tant de fruits à récolter et tant de nuits à éclairer....
....tant de joies à découvrir et tant de voix à écouter....
....tant de sourires à offrir et tant de soupirs à effacer....
tant de pain à partager et tant de chemins à parcourir
tant de fardeaux à alléger et tant de berceaux à cajoler
...tant de chants à entendre et tant d'enfants à guider...
tant de semailles à préparer et tant de grisaille à dissiper
tant de récoltes à engranger et tant  de révoltes à apaiser

......tant d'amour à donner et tant de jours à aimer......
....tant de couleurs à adoucir et tant de bonheur à vivre....

Mes amis ailés

une mésange à tête bleue

                                 

une mésange charbonnière

le rouge-gorge, copain des jardiniers

la bergeronnette

                                  

notre copain le moineau

la sitelle, toujours la tête en bas

Lever du jour

J'aime me lever une heure avant le soleil. Le ciel commence à peine à s'éclaircir, dissipant peu à peu l'obscurité. Lentement, les teintes s'adoucissent, passant du bleu nuit à un bleu sombre mêlé de vert, puis à un bleu de plus en plus transparent. Ensuite, le ciel rougeoie , l'Est s'auréole d'orange, et enfin, le bleu domine, encore un peu pâle, puis de plus en plus lumineux, surtout lorsque la journée s'annonce belle, comme aujourd'hui. Le soleil dissipe les dernières lueurs orange et éclabousse l'herbe couverte de gelée blanche.
Les oiseaux du ciel viennent toquer à ma fenêtre -ce sont les mésanges qui sont les plus hardies- afin que j'aille remplir les mangeoires mises à leur disposition pendant les mois de pénurie. La vie reprend ses droits, et il est l'heure pour moi de nourrir ces petits gosiers affamés

Feuille à feuille

"Feuille à feuille se défeuillent les ormeaux" (Anne Vanderlove).......mais les autres arbres également

L'envol des grues

Les grues nous attendaient...

Ce matin, lors de notre promenade quotidienne, nos oreilles ont été assaillies par le gruinement des grues.
Quel vacarme ! Nous n'entendions même plus la chanson de l' Adour.
Dans le ciel, il y avait déjà des grues en formation de vol. D'autres étaient déjà haut dans le ciel et on aurait pu croire à un nuage...; et tout à côté de nous, des centaines d'autres qui se préparaient pour la traversée des Pyrénées. Quel remue-ménage ! Ah ! Elles ne sont pas discrètes, ces demoiselles ; elles en ont des choses à mettre au point avant le grand départ.
Il y a une quinzaine de jours, j'avais été réveillée par des centaines d'oies qui avaient passé la nuit dans le terrain vague près de chez moi. Et avant de s'envoler, elles cacardaient à qui mieux mieux....
Cette fois, l'hiver est bien là, même si le bleu du ciel se reflète encore sur l'eau du lac ; même si les dernières feuilles hésitent encore avant de se laisser tomber à terre ; même si la température clémente incite toutes les bestioles à sortir de leurs cachettes...
Alors, profitons le plus possible de la chaleur de cet été indien avant le grand strip-tease final....